Ce message s’adresse à tout le monde mais surtout aux familles et aux parents de personnes en situation de handicap mentale et/ou physique. Cet article sera complété par d'autre concernant le sujet. Lorsque je parle d'enfant, ils peuvent avoir entre 0 et 80 ans :). Pour les parents cela ne change rien :)
J'ai pu constater beaucoup de souffrance, de culpabilité et d’inquiétude au sein des familles touchées par le handicap. J'aimerai apporter ma contribution pour soulager leur peine en partageant ce que j'ai pu voir et constater.
Le rôle de la personne handicapée (mental et physique) est d'ouvrir des cœurs, afin que la lumière soit et jaillisse en chaque personne.
Deuxièmement, ils bousculent la rigidité, les protocoles, et le mental qui a besoin d’être rassuré. A leur contact, nous devons nous adapter, être flexible et oublier ce que nous savons pour écouter nos sens subtiles. On doit se dépasser et s'oublier pour ETRE véritablement. Il n'y a pas de triche possible.
Ainsi ces personnes nous révèlent à nous même. Ce processus peut être douloureux car elles mettent de la lumière sur nos ombres. Par conséquent, elles font ressortir le meilleur de nous même, comme des choses moins jolies..A nous de nous arrêter dans ces moments et de comprendre cette part d'ombre pour la transmuter en lumière.
Sans compter que beaucoup de personnes en situation de handicap existent pleinement sans se soucier du regard des autres. Elles nous montrent le chemin.
La personne handicapée est aussi une personne multidimensionnelle et elle utilise son véhicule aussi bien que n'importe qui. Là ou elle est absente à "nos yeux", elle est très présente et active dans d'autre dimension. Leur âme travaille et la projection de conscience est un outil très utilisé. Même quand elle est "ailleurs" ou muette pour nous, son état de conscience peut être dirigé sur nous, par conséquent elle conscientise absolument tout ce qui se passe autour d'elle. Comme elle peut véritablement être ailleurs et vivre des choses loin de notre réalité visuelle.
La personne en situation de handicap transcende la matière très sombre, d'où le fait que son corps et ses gènes en pâtissent. Ils sont des purificateurs importants. La loi du cœur est leur mission. Ils permettent l'ouverture de certain cœur et amènent de l'amour et de la compassion.
En effet à leur contact des gens se révèlent et cassent une couche superficielle qui les séparait de leur cœur.
Les parents ne doivent pas culpabiliser. Ils accompagnent leur enfant dans cette mission, et il n'y a pas d'erreur.
coeur/peur/remoue tempete/calme + et -. Ces missionnaires énergétiques transmutent la matière.
Ce qui au quotidien donne des situations extrêmes allant du bonheur intense à une profonde détresse.
Mais pourquoi tant d'angoisse et de violence exprimées par certain?Par exemple certaine personnes autistes?
Prise entre deux monde (voir 4/5 monde) elles se retrouvent parfois dans des canaux du bas ou dans des canaux du haut. Du coup le rappel à la matière peut être vécu comme violent et désagréable. Il y a un déséquilibre d'ancrage. Il y a un décalage entre le mental, les centres émotionnels et l'esprit. Ce manque de synergie est le résultat du décalage de la personne autiste avec le monde tel que nous "le voyons".
Il ne faut pas oublier que notre monde est dense et que la connexion à celui ci peut être difficile. Ils choisissent parfois de ne pas être trop là. Leur choix d’incarnation leur permet d'expérimenter un véritable lâcher prise. Ce lâcher prise est valable pour eux mais aussi pour leur famille.
Encore une fois il n'y pas d'erreur, accompagnez au mieux votre enfant et surtout vous même. Entourez votre famille d'amour et écoutez vous lorsqu'il y a des décisions importantes. La culpabilité est très mauvaise conseillère, mais est malheureusement très présente chez les parents.
Il n' y a pas de punition a assumer pour les parents. Il est ce qui EST.
A chaque personne porteuse de handicap quel qu’il soit, son parcours, sa mission, et sa personnalité sont bien différents. Il y a autant d'histoire que de personne.
Quand je me connecte à l’âme de la personne en situation de handicap, sa vie, ses missions, et sa façon d'ETRE sont toujours uniques. Sa mission est évidemment reliée à sa famille et chacun apporte par sa propre lumière.
Chacun se révèle à lui même et découvre une force incroyable. Le tout est de ne pas tomber dans le piège de l'émotionnel du bas. Osez demander de l'aide.
Bravo à toute ses familles courageuses. Acceptez accueillez et surtout débarrassez vous de la culpabilité. Votre enfant n'est pas votre fardeau. Sa vie ne dépend pas que de vous. Il doit être au contact de d'autre personne pour évoluer et surtout faire évoluer ceux qu'il rencontrera. Il a ses expériences à vivre au même titre que n'importe quel enfant. Il a des cœurs à ouvrir, des mentales à malmener, des égos à façonner, et de la lumière a diffuser.
De nombreux parents sont à l'initiative d'association, de fondation pour aider leur leur enfant à grandir avec des projets qui leur sont propres. Suivez vos idées, vos envies, celles ci sont porteuses d'amour et de partage.
Cette vie, ce corps, et cette souffrance peuvent désarmer, et mettre en colère. C'est complètement légitime. Mais dites vous bien que votre enfant a des ressources que vous ne soupçonnez pas, et la douleur n'est pas du tout perçue comme la votre. Il n'y a pas de comparaison. Les projections de consciences sont plus aisées et la connexion avec le corps n'est pas du tout la même que pour vous. Ils ne ressentent pas la douleur comme vous la ressentez.
Ce qui alourdit la peine de certaine famille est cette vilaine culpabilité qui entraîne des comportements qui ne rendent service à personne. En effet, comme n'importe quel enfant, l'enfant en situation de handicap testera ses parents dans ses failles pour avoir un maximum d'attention. Pour ces enfants qui ont parfois des caractères très difficiles à gérer de part leur mental qui ne peut pas tout assimiler comme le notre (je pense aux personnes trisomiques), leur crises de colère et de pleurs sont impressionnantes. Face à ces crises le parent peut vite se sentir désarmé et céder devant tant de "souffrance". Sauf que leur émotions, sont très très fortes. Par conséquent leurs moments de détresse sont certes forts sur le moment mais très vite oubliés. Proportionnellement leur moment de joie sont extrêmement forts aussi.
Ils évacuent leur émotions beaucoup plus facilement que vous, et s'en débarrassent grâce à l'expression de celles ci. Ne prenez rien personnellement.
Certaine personne handicapée sont beaucoup dans le mental. Je vois que ce stade d'incarnation est nécessaire pour passer au palier du dessus ensuite. Comme un escalier elles montent les marches pas à pas pour reconnecter avec leur esprit tout en nettoyant les énergies qu'elles recontrent. Leurs âmes continuent d'évoluer et travaillent sur pleins d’autres plans.
Je remercie ses familles qui grâce à elles et leurs enfants, m'aident à grandir, à comprendre et à apprendre chaque jour.
Emeline
Lulumineuse répond aux questions:
Quel est le conseil que tu peux donner à une famille qui a l'impression que le sort s'acharne sur elle?
Tant que l'on considérera qu'une situation est injuste, on freinera sa capacité à l'accepter et à la vivre de manière plus sereine. Ces épreuves peuvent démunir, ou unir selon la force que l'on trouve en soi. Tant que l'on gardera en soi un sentiment de fatalité, elle se présentera à nous pour nous rappeler de s'en libérer.
Quel est le conseil que tu peux donner pour une famille qui ne trouve pas de place pour accueillir leur enfant en structure spécialisée?
Il y a toujours une place quand on s'autorise à la voir au-delà de ce que nous avions décidés.
Tu sais Emeline, ces personnes sont justement dans des situations pareilles pour qu'elles puissent reconnecter avec le lâcher prise ! Elles sont dans un cercle vicieux temps qu'elles le prennent comme unique porte de sortie.
Quel est le conseil que tu peux donner pour une famille qui se sent impuissante face à la souffrance de leur enfant?
Votre enfant a besoin de vous voir heureux, de vous voir en santé et posés en vos émotions. Il ne souhaite pas devenir le générateur de votre douleur intérieure. La sienne est souvent mieux acceptée que celle qu'il peut ressentir chez vous. Aimez et écouter votre enfant, mais surtout prenez le temps de vous aimer, de cesser de culpabiliser ou de cultiver des pensées incommodantes. Veillez à vous illuminer pour lui.